Le 16 juillet 2025, la Journée mondiale des serpents a été célébrée à travers le monde. Cette date symbolique rappelle l’importance de mieux comprendre ces reptiles souvent redoutés, mais essentiels à l’équilibre des écosystèmes. C’est aussi l’occasion de sensibiliser sur la conduite à tenir en cas de morsure et sur la nécessité de protéger les différentes espèces de serpents, menacées par la destruction de leurs habitats et la peur irrationnelle qu’elles inspirent.
En cas de morsure de serpent, le premier réflexe est de garder son calme. La panique accélère la circulation du venin dans le corps. Il faut éviter tout mouvement inutile, immobiliser le membre mordu et consulter immédiatement un centre de santé. N’aspirez jamais le venin avec la bouche, ne faites pas de garrot, ni d’incision : ces gestes aggravent souvent la situation. Le transport vers l’hôpital doit être rapide, mais toujours dans le calme. Seul un professionnel de santé peut administrer un traitement adapté, notamment un sérum antivenimeux.
Au-delà de l’aspect médical, cette journée mondiale est un appel à changer notre regard sur les serpents. Sur plus de 3 500 espèces recensées, seule une minorité est réellement dangereuse pour l’homme. Les serpents jouent un rôle crucial dans la régulation des populations de rongeurs et autres nuisibles. Les éradiquer par peur ou ignorance perturbe l’équilibre naturel et met en danger la biodiversité. 
Il est donc vital de concilier sécurité humaine et protection de la faune. En sensibilisant les populations sur les bons comportements et en protégeant les habitats naturels, nous contribuons à une coexistence plus harmonieuse avec ces reptiles. Les serpents ne sont pas nos ennemis : ils sont des maillons indispensables de la nature qu’il faut apprendre à respecter.
Bleck Yacoubu Nsangou
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